Le 6 septembre dernier, un grand homme, un immense écrivain a fêté ses 90 ans.
Un anniversaire à son image, simple et chaleureux.
L'immense succès de la série télévisée mettant en scène l'atypique Commissaire Montalbano y est pour beaucoup. Mais pas que. Ses livres sont comme lui, sans concession, teintés d'humour et de désenchantement.
Voici ce qu'il disait en 2001 à propos du roman policier, dont il est devenu un maître :
Quand je suis devenu écrivain, j'ai éprouvé la nécessité d'écrire un roman policier pour mettre un certain ordre dans mon approche du roman. Voyez-vous, je commence mes romans classiques par le centre de l'histoire ou carrément par la périphérie. Avec un polar, il s'agissait cette fois de commencer par le chapitre premier et de finir par le dernier. Une espèce de pari, une discipline. Et puis, surtout, Sciascia avait écrit que le roman policier est une espèce de cage à l'intérieur de laquelle l'écrivain se glisse en étant obligé d'obéir à des règles précises. Mon premier polar n'est arrivé qu'après trois romans classiques.Tanti auguri, maestro !