Écrire, c'est choisir.
Beaucoup, tout le temps : un mot, une expression, un ton, un point de vue, une voix...
Et choisir, c'est renoncer.
J'ai démarré il y a quelques jours la relecture-réécriture des premiers chapitres de mon prochain roman. Alors, depuis quelques jours, je renonce beaucoup.
A plein de choses qui ne me conviennent pas, qui ne tournent pas rond, qui sonnent faux.
Ça, ça va, ça me plaît. Enlever le gras aussi, l'inutile, l'adverbe qui ne sert à rien.
Par contre, détricoter une phrase, trouver le mot juste, le verbe qui convient, celui-là et pas un autre, c'est une autre affaire.
Un inlassable travail de fourmi...
Par contre, détricoter une phrase, trouver le mot juste, le verbe qui convient, celui-là et pas un autre, c'est une autre affaire.
Un inlassable travail de fourmi...
J.-P. Belmondo, alias l'écrivain François Merlin dans Le Magnifique, de Philippe de Broca.
Une formidable récréation (et réflexion) sur la création, admirablement servie par un scénario au cordeau et plein d'astuces mais aussi, faut-il le rappeler, par des acteurs exceptionnels...