Facebook me "réclame" chaque jour des publications... Je ne communique pas assez, je ne suis pas assez visible, etc.
Pas facile de sur-communiquer
quand on écrit. La vie d'un écrivain est faite de longs silences
consacrés à l'écriture. Enfin, la mienne en tout cas. Je ne suis pas suffisamment prolifique pour
publier chaque semaine des annonces de parutions. Je ne sais pas si je
suis particulièrement lente, mais j'ai besoin de temps.
Pour lire et relire attentivement mes contrats.
Pour me former.
Pour me documenter.
Pour écrire,
laisser mûrir, travailler mes textes.
Certains sont en lecture chez des éditeurs.
Certains sont terminés et paraîtront dans quelques mois.
Certains autres sont encore à l'état de brouillons.
Et puis il y a tout le travail mené quotidiennement autour de la traduction et des ateliers d'écriture à venir.
Donc, cher Facebook, sache qu'un écrivain n'est pas une it-girl qui publie sur les réseaux sociaux comme il respire. D'abord parce que l'écrivain a moins d'occasions de siroter un cocktail au bord d'une piscine bleu lagon que ladite it-girl. Et que poster frénétiquement sur les réseaux sociaux n'est pas, mais alors pas du tout son boulot...